Le lévirat et le sororat forcés en République Démocratique du Congo étaient des pratiques autrefois encouragées et pratiquées, mais elles sont désormais interdites par la loi congolaise. Les femmes qui ont vécu ces pratiques estiment qu'elles déshumanisent la femme et les enfants. Selon elles, ces pratiques considèrent la femme comme la propriété de la famille de son époux, permettent aux héritiers de bénéficier d'elle après le décès de son mari, et parfois la forcent à épouser un membre de la famille de son défunt mari.
Le témoignage de Marcelline Kapita, une veuve, souligne les souffrances endurées par les femmes dans ces situations. Elle a été contrainte d'épouser le frère cadet de son défunt mari et se sent du coup achetée par la dot. La pénalisation de ces pratiques est perçue comme une libération pour les femmes, qui espèrent maintenant récupérer leurs droits et leur dignité.
Ruth Biatela, une autre veuve, partage son expérience de discrimination et de maltraitance en tant que veuve, soulignant les inégalités de traitement entre les hommes et les femmes dans ces situations.
Enfin, Alphonsine Menemene propose que l'État collabore avec les Organisations de la Société Civile, notamment les ONG, pour sensibiliser et éduquer les populations et mettre en application la loi sur la pénalisation du lévirat et du sororat. Elle insiste sur l'importance de traiter les femmes comme des êtres humains à part entière, quel que soit leur lieu de vie, et de mettre fin à des pratiques dégradantes.
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