Floribert Anzuluni, candidat à la présidentielle de 2023 en République démocratique du Congo, a exprimé sa ferme conviction quant à l'importance des débats contradictoires entre les candidats. Lors d'une conférence de presse tenue le 19 octobre 2023, il a plaidé en faveur de ces débats en tant moyen essentiel pour permettre aux électeurs de comprendre les différences entre les candidats et leurs projets de société.
Anzuluni, un délégué de la société civile, a souligné la nécessité d'organiser des débats publics et contradictoires entre les candidats à la présidence, en mettant en avant l'importance de permettre à chaque candidat de présenter son programme de gouvernance de manière détaillée et d'engager des discussions constructives sur ces projets. Il a affirmé que ces débats serviraient à éclairer les électeurs sur les propositions des candidats et à les aider à faire un choix éclairé lors des élections.
Le candidat présidentiel a indiqué que des démarches avaient été entreprises pour solliciter la participation de différentes institutions et médias, y compris le Cesac, le Cepas, et Top Congo, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dans l'organisation de ces débats. Il a reconnu que l'organisation de débats impliquant les 24 candidats à la présidentielle représentait un défi logistique, mais il a suggéré qu'il serait possible de tenir plusieurs débats en sous-groupes pour faciliter la participation de tous.
Floribert Anzuluni a souligné que la présentation des projets de société devant un panel de journalistes était une étape importante, mais qu'elle ne suffisait pas. Selon lui, il est essentiel que les projets de société soient confrontés dans un débat public, permettant ainsi à la population de comparer les différentes propositions et de comprendre les différences entre les candidats.
Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, Floribert Anzuluni a lancé officiellement une campagne citoyenne pour mobiliser des fonds en vue de sa participation aux élections. Il a appelé la population à contribuer financièrement pour soutenir sa campagne électorale.
Enfin, il s'est dissocié de l'idée d'un candidat commun de l'opposition qui n'aurait pas de projet de société clairement défini. Anzuluni a affirmé qu'il croyait en la nécessité pour chaque candidat de présenter un projet solide et détaillé aux électeurs.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déjà reçu 24 candidatures pour l'élection présidentielle de 2023, en attendant la publication de la liste définitive des candidats. Selon le calendrier de la Ceni, les élections présidentielle, législatives et municipales sont prévues pour le 20 décembre prochain.
La demande de Floribert Anzuluni en faveur de débats contradictoires entre les candidats à la présidentielle soulève des questions sur la manière dont de tels débats pourraient être organisés dans le contexte politique de la RDC, en tenant compte du grand nombre de candidats et des défis logistiques que cela implique. Il reste à voir si d'autres candidats et les autorités électorales répondront favorablement à cette demande et comment elle pourrait être mise en œuvre.
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