L'effervescence électorale à Idiofa, dans la province du Kwilu, à l'approche des élections, soulève des préoccupations quant au respect de la loi électorale et à l'ordre public. Les candidats se lancent déjà dans des campagnes prématurées, ornant les artères de la ville de leurs affiches, banderoles et drapeaux, tout en promouvant leurs programmes politiques à travers les médias locaux. Cependant, cette précipitation a entraîné des affrontements entre les partisans de différents candidats, perturbant la stabilité de la région.
La société civile locale, représentée par Arsène Kasiama, coordinateur de la nouvelle société civile d'Idiofa, s'inquiète de cette situation et appelle à l'application stricte de la loi électorale. Les candidats à la députation ont déjà affiché leurs portraits le long des artères principales de la ville, et les partis politiques ont décoré les lieux publics de leurs drapeaux. Certains candidats ont même commencé leur campagne électorale avant la date officielle fixée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). En conséquence, des heurts ont éclaté entre les partisans de ces candidats, perturbant l'ordre public.
Arsène Kasiama insiste sur l'importance du respect du calendrier électoral établi par la CENI, soulignant que les campagnes électorales prématurées sont une source de désordre et de tension au sein de la population. Il appelle les candidats à attendre la date officielle pour lancer leurs campagnes électorales et exhorte les autorités compétentes à prendre des mesures pour faire respecter la loi.
Cependant, nos tentatives pour contacter le secrétaire exécutif provincial de la CENI Kwilu n'ont pas abouti, laissant planer des incertitudes quant à la manière dont les autorités électorales comptent gérer cette situation.
Ce phénomène de campagnes électorales anticipées n'est pas limité à Idiofa, mais se propage également dans d'autres villes, notamment Bandundu-Ville et Kikwit. L'inquiétude grandit quant à la possibilité que ces préparatifs prématurés ne perturbent davantage le climat politique et social à l'approche des élections. Les observateurs et acteurs locaux s'interrogent sur les mesures qui seront prises pour garantir que le processus électoral se déroule dans un climat de sérénité et de respect des règles électorales.
La question demeure : comment les autorités électorales, les candidats et la société civile vont-ils collaborer pour garantir la transparence, la crédibilité et la paix lors des élections à venir, malgré les défis posés par les campagnes électorales prématurées ?
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