Messages de RomeoRDC (12)

Alors que des médias congolais annonçaient la présence de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'OIF, aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa, un démenti de l'organisation vient semer le trouble. La porte-parole de l'OIF affirme que le gouvernement congolais avait promis d'envoyer une invitation officielle à Mme Mushikiwabo, mais le rendez-vous aurait été annulé sans explication. En conséquence, la secrétaire générale ne sera pas présente à l'événement et sera remplacée par l'administratrice de l'OIF.

Quels sont les enjeux politiques derrière cette annulation de dernière minute quand ont connait les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda ?

Dans la province de Mai-Ndombe, un nombre record de 47 femmes ont posé leur candidature pour les élections législatives nationales, marquant une nette augmentation par rapport au cycle précédent où leur participation était limitée. Au total, 319 candidatures ont été déposées pour les élections, mais certaines formations politiques ont rencontré des difficultés pour atteindre le seuil de recevabilité de 60% imposé par la CENI.

Comment encourager davantage de femmes à posé leur candidature pour les élections législatives nationales ?

La période de dépôt des candidatures aux élections législatives nationales s'est terminée avec un total de 412 dossiers déposés dans les six circonscriptions électorales du Kwango. Parmi ces candidatures, seulement 42 sont des femmes, ce qui représente seulement 10% du total. La Commission électorale (CENI) se félicite de l'augmentation du nombre total de candidats par rapport à 2018, mais souligne la nécessité de promouvoir une meilleure représentation des femmes dans le processus politique.

Comment encourager davantage de femmes à se présenter aux élections et à s'engager dans la vie politique du pays ?

La libération de Fortunat Biselele, ancien conseiller privé du chef de l'État, fait suite à celle de l'opposant Franck Diongo. Ces deux libérations suscitent des spéculations sur une possible décrispation politique en République démocratique du Congo (RDC). Certains voient ces événements comme des signes avant-coureurs d'un "printemps" kinois, tandis que d'autres restent prudents quant aux intentions du gouvernement.

Les relations entre États, telles que l'axe Brazzaville-Kigali qui se consolide malgré les tensions entre le Rwanda et la RDC, démontrent la réalpolitik à l'œuvre dans la politique internationale. Les intérêts nationaux et géopolitiques jouent un rôle essentiel dans les décisions des pays, bien au-delà des considérations idéologiques.

Que pensez-vous du sujet ?

Le vice-ministre de la Justice a libéré plus de 700 prisonniers de la prison centrale de Makala à Kinshasa, bénéficiaires de la grâce présidentielle, dans le but de désengorger l'établissement. Cette mesure exclut les cas de viol, assassinat, meurtre, détournement des deniers publics et atteinte à la sécurité de l'État.

Face à la surpopulation carcérale persistante dans la prison, le directeur de Makala propose des solutions, notamment l'accélération des jugements et des transferts de condamnés vers d'autres établissements pénitentiaires.

Que pensez-vous de cette grâce présidentielle ?

Le Général Blaise Kilimbalimba, à la tête de la Police Nationale Ville Province de Kinshasa, a annoncé une décision importante : les policiers de circulation routière (roulages) n'ont plus le droit d'arrêter les conducteurs, sauf en cas d'accidents.

Cette mesure vise à mettre fin aux arrêts arbitraires et à privilégier la régularisation du trafic routier. Le commandant de la Police entend également juger les cas d'embouteillages dans la capitale. Toutefois, la suspension des bureaux 2 à Kinshasa et l'absence de signature de BS suscitent des interrogations sur les futurs mécanismes de régulation. Une réunion avec les associations de chauffeurs est également prévue pour discuter de ces changements.

Pensez-vous que cette décision soit bienvenue ?

Dans le territoire d'Inongo, la participation des femmes aux élections législatives nationales est faible, avec seulement 7 candidatures déposées jusqu'à présent, dont 2 dans la ville d'Inongo et 5 dans le reste du territoire.

Le secrétaire exécutif provincial de la CENI déplore le manque d'implication des femmes dans le processus électoral et souligne le désintérêt apparent de la femme de Maï-Ndombe. Pour rappel, la province de Maï-Ndombe dispose de 12 sièges à pourvoir à la députation nationale.

Qu'est-ce qui freine l'engagement politique des femmes dans cette région ? Comment encourager davantage de femmes à se porter candidates et à valoriser leur rôle dans la politique ?

Julienne Lusenge, militante des droits des femmes en République démocratique du Congo, est honorée du Prix des Droits de l'Homme des Nations Unies pour 2023. Son engagement de plus de 40 ans en faveur des droits humains des femmes lui a valu cette distinction.

En tant que présidente de Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI) et directrice du Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC), elle œuvre pour prévenir et réduire la violence sexuelle, renforcer la participation et le leadership des femmes dans la consolidation de la paix et l'engagement politique.

Que pensez-vous de cette reconnaissance ?

Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, a tenu une conférence de presse pour informer sur l'avancée de l'enquête concernant l'assassinat de Cherubin Okende. On retient de son intervention que les déclarations contradictoires du principal suspect compliquent la tâche des enquêteurs.

Des expertises sont en cours, notamment en médecine légale et en télécommunication, pour tenter de démêler les circonstances de ce meurtre. La balle ayant tué la victime a été confirmée comme provenant de l'arme retrouvée à côté du corps du défunt, qui appartient au suspect. La recherche de la vérité se poursuit pour savoir si la mort est due à un tir ou à d'autres circonstances. Le report d'une autopsie par des experts étrangers soulève des questions sur la crédibilité des résultats.

Quelle est votre opinion sur le sujet ?

Le procès de Mwangachuchu, accusé de liens avec les rebelles du M23 et de détention illégale d'armes de guerre, est reporté en raison de son état de santé précaire.

Le principal accusé souffre d'hypertension artérielle et a comparu en chaise roulante accompagné du médecin de l'hôpital pénitentiaire. Ses avocats dénoncent le manque de soins appropriés et revendiquent ses droits à la santé. La Haute Cour militaire est critiquée pour ne pas autoriser le transfert du détenu dans un centre hospitalier mieux équipé.

L'état de santé de Mwangachuchu peut-il affecter l'équité de son procès ?